Nous vivons actuellement à une époque où les plans sont déjoués et les familles sont désespérées à cause de la perte d'emplois et de vies d'êtres chers en cette période du coronavirus. C'est dans ce contexte que la communauté jésuite de l'ITCJ a décidé de se lancer dans un exercice de plantation d'arbres. Le 13 août 2020, les pères Anicet N’Teba, SJ et Rodrigue Naortangar, SJ, assisté par le diacre, Rev. Emmanuel Muzinga, SJ, ont réalisé un acte prophétique de plantation d’un baobab.

Le baobab, qui reçoit l'appellation « l’arbre de vie » dans certaines cultures, a été planté comme signe d'assurance de la longévité en cette période de grande incertitude et de calamité. Le baobab, connu pour vivre jusqu'à 1500 ans, est un arbre qui illustre le passage des temps et des problèmes et un signe d'endurance en période de conflits et de luttes.

L'exercice de plantation d'arbres fait également partie de la réalisation des Préférences Apostoliques Universelles se référant au soin de notre maison commune, la terre. De tous ceux qui étaient présents à l'exercice de plantation d'arbres, il est possible qu'aucun d'entre eux ne soit encore à l'ITCJ ou même vivant lorsque l'arbre atteindra enfin la taille géante que les baobabs sont connus pour atteindre. Cependant, cet arbre a été planté dans l'espoir qu'il servira également les générations à venir et sera un signe que nous avons vaincu les difficultés cette période de calamité. En outre, un bienfaiteur des Presses de l’ITCJ, M. Henrich Waider, avait rêvé lors d’une récente visite à l’ITCJ de faire planter un baobab. Cela vient donc combler cette attente pour le bien de tous.

Dans l'ensemble, ce fut une journée plutôt mémorable qui sera gravée dans les annales de l'histoire de l'ITCJ comme le jour où nous avons fait une déclaration écologiquement prophétique face à la pandémie de coronavirus.