Cinq jours d’interpellation, d’écoute, de partage, de mise au point, d’appel et de prière.

Une pluie d’idée tombe au petit matin de l’assemblée provinciale sur la formation (APF). Le carrefour du premier jour, après avoir médité, en partant des points donnés par le P. Orobator, était un moment de partage à divers aspects. Les participants étaient, tous, bien en même longueur d’onde, dès le début, en ramant toutes prises de parole vers les rives visés de l’APF.

Des appels à la nouvelle manière d’agir et de former les jeunes font échos, à maintes reprises, au Lapa où la rencontre s’est déroulée. Les dires des jeunes en formation et des «zoky» mettent tous les jésuites de la Province de Madagascar face à des grands challenges, en terme de relation entre formateurs et jeunes en formation, entre zoky et zandry, entre supérieurs et membres. Ces sont des points sérieusement évoqués tout en fraternellement«mifanohitohina» sans vouloir ni offenser ni indiscret.

Quant au délégué du pere général à la formation, la formation jésuite est une probation. Pour le P. Orobator, il définit la formation comme une expérience trinitaire dans la compagnie. Il fait allusion à la relation entre formations, jeunes en formation et Dieu qui le est premier formateur.

La formation des jeunes jésuites se conjugue à perpétuité avec l’éducation. Du coup, les deux panélistes, à savoir Paul Rabary, Ancien ministre de l’éducation nationale et Blanche Nirina Richard, Ancienne ministre de l’Enseignement Supérieure, retracent le fond des problèmes de l’éducation à Madagascar. P. Jean de Dieu, Recteur du Saint Michel en rajoute en insistant sur des réalités et des expériences.

La liberté responsable des participantq jésuites et laics, à dire consciencieusement ce qu’ils pensent et à faire savoir leur propre point de vue, va mûrir les fruits de ce APF notamment son application.

Photo: Mahandry Vazon'ny lanitra