étudiante de la théologie, Licence I

Le texte : Is 40, 1-11 ; Mt18, 12-14 (textes du 10 Décembre 2019)

Il peut arriver que l’on se demande : pour telle chose que j’ai faite est-ce possible que Dieu m’accueille de nouveau ? Les textes de ce jour nous donnent la réponse. « Dis aux villes de Juda : voici votre Dieu » (…) qui vient avec puissance ». Le Seigneur vient. Et ce qu’il vient nous communiquer est sa miséricorde.

Jésus dans l’évangile montre la miséricorde de Dieu à travers la parabole de la brebis égarée. Il part d’une question : « À votre avis, si un homme possède cent brebis et qu’une d’elles vienne à s’égarer, ne va-t-il pas laisser les quatre-vingt-dix-neuf autres sur la montagne pour s’en aller à la recherche de l’égarée ? » Dieu est ainsi. Quand un seul de ses enfants s’éloigne de lui, il ne reste pas indifférent. Mais, est toujours à la recherche de celui qui s’est égaré, du pécheur. Quelle que soit notre faute, Dieu désire nous prendre de nouveau dans ses bras.

La joie de Dieu c’est de retrouver et sauver l’âme perdue. « Et s’il parvient à la retrouver (…), il tire plus de joie d’elle que des quatre-vingt-dix-neuf qui ne se sont pas égarées ». « Ainsi on ne veut pas, chez votre Père qui est aux cieux, qu’un seul de ces petits se perde ». Jésus veut que tous aient la vie et la vie en abondance. Il veut que tous soient sauvés.

L’image de Dieu que nous retrouvons dans ce passage est celle d’un Dieu qui se met à la recherche de celui qui est perdu. Il ne rompt pas l’amitié avec l’égaré. C’est un Dieu qui ne condamne, ni ne réprimande le pécheur. Il est heureux de le retrouver. Dieu est le Bon Pasteur qui sait paître son troupeau, capable de ramener la brebis qui s’est éloignée de Lui. Ces images de Dieu nous enseignent que nos égarements ne font pas obstacle à notre rencontre avec Dieu ni à l’amour que Dieu a pour nous. Dieu ne se fatigue pas de nous chercher.

Pour conclure, à travers cette parabole de la brebis égarée, Jésus révèle sa sollicitude préférentielle envers les égarés. Et il nous invite à imiter Dieu qui ne désespère jamais de personne, et dont la sollicitude s’adresse de manière préférentielle aux égarés et aux pécheurs.